Emprisonnée dehors.
Il y a deux mois, j’ai dû annuler mon voyage pour aller voir mon amie Sarah dans sa grande Première au théâtre, avec sa compagnie rêvée. Cela faisait des semaines qu’on en parlait, qu’on l’attendait. C’était le résultat de tellement de miracles qui s’étaient enchaînés les mois précédents, et de prises de décisions difficiles pour elle. J’avais tellement hâte.
Et puis… j’ai vérifié les conditions d’entrée au Théâtre, et j’ai vu que je n’allais pas être acceptée dans la salle si j’y allais, alors j’ai annulé mon train. Vide. Rien. Interdit.
Les sensations de « je ne mérite pas ce que je désire » et « je suis rejetée du monde » sont remontées à la surface :
Soudain, les fameuses règles sanitaires, qui m’avaient jusqu’ici tout de même permise, au prix douloureux d’un test négatif, d’assister à peu près à tout ce que je désirais, m’empêchaient de voir Sarah triompher.
D’abord, j’ai ressenti beaucoup de rage.
Du point de vue de l’aigle, je savais exactement ce qui se passait, les rouages de la peur, ce que croient les uns, ce que croient les autres, et pourquoi, et je comprenais tout le monde. Mais ici-bas, moi je savais intuitivement quoi faire pour me garder en santé, et ça n’impliquait pas d’injections. Moi je voulais juste aller voir Sarah, et les peurs des autres ainsi qu’un système de contrôle mis en place sur la base de cette peur depuis des millénaires, étaient soudainement en train de m’en empêcher. Je me sentais « victime ».
Alors que je suis guérisseuse, que je suis profondément impliquée dans le domaine du bien-être et de la santé de chacun, et que je suis particulièrement dévouée au bon fonctionnement de mon système immunitaire (bien plus dévouée que ne le sont 99% des vaccinés, d’ailleurs), le fait de ne pas être acceptée dans les lieux qu’il me fait plaisir de visiter parce que je suis soi-disant un « risque » pour les autres, me paraissait sincèrement un comble. Et pourtant je ne peux en vouloir aux gens de croire en ce qui est rabâché dans les media à longueur de journée, et dans les foyers à longueur de génération.
Sommes-nous vraiment libres ?
Tout cela m’a inspiré l’exploration d’une vraie question :
La France est le pays de la Liberté, de l’Égalité et de la Fraternité, mais qu’est-ce que cette liberté, vraiment ? Qu’est-ce qui la définit, puisque dans les faits, plusieurs d’entre nous ne le sommes pas vraiment ? Et pas seulement dans cette situation : combien de français se sentent-ils vraiment libres dans tous leurs faits et gestes de façon générale ?
« La liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres » a dit un jour je ne sais qui. A première vue ça semble très juste : si ma liberté me permet d’empiéter sur l’espace de liberté de l’autre, il y a une limite au concept de liberté de « tous » en même temps. Et dans ce cas, il est légitime de se poser la question ! … Est-ce encore de la liberté ? Est-il possible d’avoir de la considération pour les autres ET être libre ? Et si ce n’est pas le cas, alors quid du Libre Arbitre comme fondement de notre existence ? Nous aurait-on menti ?...
Selon moi, il existe indéniablement une autre solution, où chacun est entièrement libre ET en harmonie avec son entourage, mais cela requiert un élément que l’humanité actuelle a toujours eu à sa disposition, mais qui n’a que très rarement été utilisé, et pour cause, cela ne nous a pas été enseigné : il s’agit de la Souveraineté.
Qu’est-ce que ça veut dire, être Souverain ?
Ça veut dire : être l’unique responsable de son propre territoire : sa vie, sa réalité, sa façon de percevoir sa propre expérience de la vie ET avoir le pouvoir (la capacité) d’y répondre, de faire ses choix, de faire face à tout ce qui y entre, sur ce territoire, et de prendre ses propres décisions en fonction.
Tout le contraire de ce que l’on nous apprend dans nos sociétés. Depuis notre plus jeune âge, bien que cela parte d’une envie de nous protéger parfois, de nous sécuriser, de nous construire, on nous apprend à suivre les règles des autres, les rythmes des autres, les méthodes des autres, l’autorité et la validation des autres, et à nier ses propres réponses intuitives, ses propres limites. On apprend que l’on mérite l’humiliation si on ne fait pas ce qu’une autorité (parentale, culturelle, religieuse ou scientifique, extérieure en tout cas) a décidé qu’il était bon de faire.
L’épée de Damoclès pendant au-dessus des parents qui ne veulent surtout pas être « mauvais », donc menés par le bout du nez par leur peur de se sentir coupables et indignes, les pousse à imposer des règles extérieures rigides à leurs enfants, de telle sorte que les enfants – qui sont, eux, à la merci totale du bien-être de leurs parents pour survivre – se sentent coupable de ne pas obéir et donc soit abandonnent leurs instincts et leur nature, pour fondre dans ce moule requis, soit se rebellent mais vivent dans une éternelle culpabilité d’être le vilain petit canard. Et ainsi, l’enfant grandit et quitte le nid sans avoir appris à se faire confiance alors qu’au final, il n’est qu’avec soi. Voici dans les grandes lignes, comment le règne de la culpabilité et de la honte est transmis de génération en génération. C’est ce qu’on appelle le conditionnement.
L’état des consciences est ainsi tel que, même en termes de santé, la plupart d’entre nous est encore convaincue que l’on est responsable du bien-être des autres. C’est imbriqué dans des concepts profondément ancrés de morale et de bienséance que l’on inculque aux enfants dès qu’ils sont capables de marcher.
Si le parent ne crée pas consciemment un espace de souveraineté pour l’enfant, cet espace devient absolument inexistant.
Décortiquons brièvement cette morale bienséante qui règne dans nos sociétés, si vous le voulez bien. Que dit-elle ? Si on y réfléchit, elle dit : « je ne suis pas acceptable si ce que je fais cause du souci, ou de la douleur à autrui, ou si cela ne contribue pas à l’en sauver. Je dois donc effacer une partie de moi pour pouvoir exister (un non-sens logique), ou alors porter le fardeau de la culpabilité / honte de faire du mal, de causer de la douleur en existant. » Lourd quand-même… Et pourtant, énormément de gens portent ça continuellement sur leurs épaules. « Je mets un masque pour Te protéger » ça vous dit quelque chose ?...
La culpabilité ambiante règne à tous les coins de rue en ce moment, mais encore une fois, tout le monde trouve ça normal, parce que ça porte une étiquette de bienséance morale qui s’immisce dans nos vies depuis que l’humain croit en l’existence d’un « bien » à protéger envers et contre tout et d’un « mal » à détruire à tout prix, oubliant que l’un ne peut exister sans l’autre…
Que faire de la douleur ?
Au bout du compte, tout ceci provient d’une peur de ressentir la douleur, de ne pas pouvoir la gérer. Surtout la douleur de la culpabilité ou la honte, le pire des abandons de soi.
Mais si je vous disais que l’on possède une capacité inouïe à la ressentir et à la transmuter, cette douleur, est-ce que ça changerait la donne ?
C’est ça la souveraineté. C’est savoir ça. C’est choisir de vivre dans ce savoir, et d’imprégner ce savoir dans tout son corps.
En réalité, tous les membres des organisations humanitaires, tous les professionnels de service, de santé, toutes les mamans et toutes les hôtesses de l’air le savent : une personne qui ne prend pas soin d’elle-même d’abord, ne peut pas venir en aide à autrui sans s’épuiser. Et une personne qui se sent responsable de la douleur de l’autre, n’est pas en train de prendre soin d’elle-même, elle n’est pas en phase avec elle-même, elle est dans la dépendance, dans la peur.
La vérité c’est que chacun d’entre nous vit de la douleur, à la hauteur de ses propres capacités. Aucune douleur d’une personne n’est comparable à la douleur d’une autre. En fait l’apparition de douleur signifie précisément être à la limite de ses propres capacités, non pas comme un signe qu’il faille les diminuer, mais comme une indication qu’on peut désormais créer de nouvelles limites, justement plus vastes. La douleur est toujours un signe de potentialité d’expansion. C’est une petite mort, qui permet toujours une renaissance sous une autre forme, plus grande. C’est un appel à ce qui est possible, pas une punition ou quelque chose à fuir, contrairement à ce que la plupart des gens pense aujourd’hui. Notre capacité en termes d’aide à autrui, est de créer un espace sain pour que l’autre puisse vivre sa douleur et la transmuter en toute sécurité.
Sans ce savoir, il est certain que la douleur semble être un danger insurmontable dont on est une victime impuissante. Il semble alors impossible d’en prendre la responsabilité. Alors on subit, et bien sûr, comme on croule sous une vague bien trop imposante, on blâme l’autre de ne pas nous en avoir protégé. Et inversement on se sent personnellement responsable de l’expérience douloureuse des autres, de la santé des autres. C’est un cercle vicieux de culpabilités sur lequel sont fondées toutes les organisations actuelles, et en particulier dans le domaine de la santé, toutes nos mesures de tests obligatoires, de gestes « barrières », de masques obligatoires, de déclarations de cas contacts, de pass sanitaires obligatoires, etc.
Mais voilà, en faisant ça on empiète les uns sur les autres, on porte des bagages qu’il ne nous revient pas de porter, et on ôte à l’autre sa propre puissance de résilience. Au lieu de rendre à chacun sa propre responsabilité on s’emmêle les pinceaux, les pattes et les cheveux dans ceux des autres.
En termes thérapeutiques ça s’appelle de la co-dépendance. A ce jour, cette co-dépendance est tellement ancrée dans les mentalités, que ce que je dis sonnera certainement « inacceptable » pour beaucoup. Et c’est ok, je le comprends très bien.
Toutefois je vous invite à réfléchir à ceci : je pense que la plupart d’entre vous est d’accord pour dire que chacun est entièrement responsable du bon fonctionnement de son propre système immunitaire. Car sinon, qui l’est ?
Il n’y a que moi qui sois responsable de mon propre système immunitaire.
Or, ce merveilleux système immunitaire est l’unique « barrière » qui me protège vraiment. Vous ne trouvez pas qu’il y ait une incohérence dans notre fonctionnement sociétal, là, à remettre la responsabilité sur les autres... ?
Un soignant peut enseigner à quelqu’un comment s’occuper de son propre système immunitaire, ou plutôt l’encourager à solidifier sa connexion à ses propres messages intuitifs qui l’informent en permanence sur ce dont a besoin son propre système immunitaire, mais la marge de pouvoir du soignant sur autrui s’arrête là. C’est ça la souveraineté. C’est rendre son pouvoir à celui qui le détient. Pas à une autorité extérieure. L’entremêlée co-dépendante actuelle est tellement ancrée que des milliers de personnes ont maintenant un système immunitaire qui les attaque eux-mêmes, ne reconnaissant plus ce qui est à eux de ce qui ne l’est pas. Je parle des maladies auto-immunes. Là encore, une confirmation physique du fait que le corps a besoin de réapprendre à vibrer la confiance en ses propres limites : sa souveraineté. Les seules personnes qui guérissent de ces maladies sont celles qui comprennent cela en profondeur.
Qui sommes-nous pour penser savoir reconstituer avec des médicaments, des mécanismes de protection et de réhabilitation naturels, infiniment intelligents, développés durant des milliers de millénaires et qui sont en perpétuelle action sans qu’on en ait conscience ? Nous en sommes uniquement les humbles hôtes.
Seulement voilà, pour que ce système fonctionne bien, nous avons impérativement besoin d’en prendre soin, de consciemment lui laisser sa place, de le laisser faire, de ne pas l’entraver. Et ce qui l’entrave le plus, au risque de vous choquer, ce sont nos pensées.
Nos peurs, notre manque de confiance en notre propre nature créent de fortes interférences à l’intérieur de nos systèmes.
Quand on tombe malade, il s’agit du corps qui se re-calibre, qui s’adapte, en mettant à jour son système. La question n’est pas « qu’est-ce que j’ai fait de mal ? » ou « qui m’a transmis ce microbe ? » La vraie question est « comment est-ce que je peux répondre à cet événement, maintenant ? Avec résistance ou avec confiance ? Est-ce que je choisis courageusement d’être consciente des capacités miraculeuses que mon corps a en cet instant, ou est-ce que je m’abandonne à en avoir peur ? ».
C’est ça, le vrai Libre Arbitre. C’est ce choix-là.
C’est en me fondant sur ce concept que j’ai guéri mon asthme (que j’avais de naissance), mon irrégularité de cycles (que j’avais depuis le début de la puberté), toutes mes allergies, mon vertige, mon anxiété et ma dépression, et que les rares fois où mon corps se re-calibre à cause d’une infection, je me remets en des temps records sans médicaments.
De croire qu’on n’a pas ce choix, qu’on doit forcément être en combat avec les obstacles que l’on rencontre, dans sa santé comme dans la vie, de devoir à tout prix éradiquer ce qui fait mal car ce n’est « pas juste de le vivre » et c’est « insurmontable », implique nécessairement que l’on est fondamentalement dépendant de la protection des autres. Cela n’a rien de libre.
La grande tragédie quand on vit ainsi, et je me permets de le dire parce que je la connais bien, c’est qu’on passe à côté du cadeau immense qu’est de vivre sa douleur, riche d’un or puissant, que l’on ne comprend que lorsqu’on l’a vécue, et qui ne tue qu’une version de nous qui était plus limitée, moins puissante. C’est normal d’avoir peur de se séparer de cette ancienne version de nous. Mais la peur n’est que là pour que s’élève justement la confiance, le lâcher prise courageux, la révérence face à l’intelligence imprévisible de la Vie.
Savoir qu’on a ce choix, c’est la Souveraineté.
La puissance de l’empathie, n’est pas de porter la douleur de l’autre, c’est de laisser à l’autre l’espace de la vivre tout en lui assurant – par sa simple présence bienveillante – que ça n’affecte en rien sa valeur, sa sécurité, son amour. Laisser circuler les émotions, être présent à ses sensations, c’est essentiel pour la santé. Et ce sont les fondements de la souveraineté.
Toute croyance que je ne suis pas faite (construite parfaitement) pour faire face à toute difficulté de la vie, et/ou pour quitter cette incarnation exactement quand il le faudra est fondée sur une illusion de contrôle mental qui n’existe pas. On ne contrôle rien. Et on se tue à essayer de le faire. Littéralement. On va vers l’extinction de nos sens, de nos envies, mais aussi de notre espèce, à vouloir contrôler nos vies et nos « bonheurs ». Et on n’y parvient même pas. Parce que l’unique solution à tout ça est d’enfin ralentir et réaliser que tout est déjà là, en soi, qu’il n’y a aucune peur à avoir sur notre capacité à endurer quoi que ce soit, que d’être gardé neurologiquement en vie mais morts de peur à l’intérieur n’a pas de sens.
Comment on y va vers la Souveraineté ?
La solution ici est de changer intégralement les fondements de nos systèmes, de l’intérieur : passer d’un monde où tout se base sur des vérités absolues extérieures à un monde où la vérité intérieure de chacun a sa pleine place ; d’un monde où tout le monde dépend de l’extérieur à un monde où chacun connaît sa puissance et, de là, crée son extérieur ; d’un monde où les règles extérieures priment à un monde où l’amour de sa propre nature est prioritaire. Mais ce changement ne peut pas se faire parce qu’une autorité extérieure, un guru, l’aurait dit, ce serait répéter le même paradigme d’obéissance aux règles imposées. Non, il ne peut QUE se faire de l’intérieur. Ainsi, chaque membre fait le choix conscient de se souvenir de sa responsabilité (habilité à répondre, capacité, pouvoir, je peux – pas je dois) face à toute expérience de vie. Et chacun le fera de soi-même, parce qu’une douleur est devenue si forte qu’on veut vraiment changer, qu’on ne peut pas faire autrement, parce qu’une prise de conscience est arrivée, parce qu’un amour est né, et alors on commence à refuser ce qui n’est plus acceptable pour son propre bien-être, et on se remet petit à petit (ou rapidement) en cohérence du cœur. En alignement avec sa vérité. Avec sa souveraineté. Sans blâmer autrui. Et chacun se déconditionnera. De là, et uniquement de là, les sociétés civilisées changeront en des sociétés réellement libres. Réellement égalitaires, et réellement fraternelles.
Lorsqu’on remet la responsabilité des événements à sa place : chez la personne qui les vit, et uniquement chez elle, alors on peut le dire :
« Quand chacun vit sa souveraineté, la liberté des uns existe sans limites aux côtés de la liberté des autres ».
Alors…pour répondre à la question initiale, suis-je vraiment libre, là ? Oui, je suis libre. Je suis libre de voir ces mesures « sanitaires » comme une injustice envers moi ou comme un cadeau. Le cadeau de me refléter là où je vibre encore avec des croyances limitantes « je ne mérite pas ce que je désire », ou « je suis rejetée du monde ». En effet, personne n’est en train de m’attaquer intentionnellement par ces mesures. Le sentiment d’injustice que je peux ressentir n’est que là pour mettre en lumière une peur ancrée que j’ai de ne pas avoir ma place dans ce monde. Et le cadeau c’est que je peux changer de perspective et voir que rien dans ma réalité extérieure ne pourra jamais me rassurer là-dessus. Seul mon choix conscient de savoir que j’ai déjà intrinsèquement ma place pourra rassurer cette peur. Et cette situation m’a permise d’y faire face et donc de l’intégrer chaque jour. Chaque jour où ces mesures ont été en place, je recevais un nouveau cadeau de reprogrammation de mon corps et de mon mental. Une libération totale du besoin d’être acceptée où que ce soit. Ce qui m’a valu de trouver ma place dans une maison de rêve, et de faire une rencontre amoureuse intensément merveilleuse, et plein d’autres événements magiques du genre. Je savais que je réussirais à voir Sarah, exactement au bon moment, après un certain rodage du spectacle. Et d’ailleurs ça y est je l’ai vue. Et elle était FABULEUSE. Et moi, je suis restée libre.
Questions à méditer :
Avez-vous conscience des peurs et croyances limitantes qui vivent en vous ?
Savez-vous que vous pouvez choisir vos croyances ?
Vivez-vous dans le savoir que vous êtes fait d’amour et avez le droit d’en recevoir autant que d’en donner, librement ?
Pratiquez-vous la cohérence fréquentielle de vos pensées avec le bon fonctionnement de votre corps et de tous ses systèmes qui ne sont QUE là pour vous ?
Vous autorisez-vous à vivre les émotions qui vous parcourent sans les réprimer ou les juger ?
Vous pardonnez-vous quand ce n’est pas le cas ?
Savez-vous reconnaitre quand votre système nerveux est régulé ou activé ventral ou dorsal ?
Savez-vous que vous avez le droit de faire confiance en la Vie ?
Connaissez-vous votre façon unique de fonctionner dans ce monde, de manger, de prendre des décisions, d’utiliser votre énergie ?
Sortez-vous prendre le soleil ?
Touchez-vous l’herbe avec vos pieds nus ?
Touchez-vous régulièrement la peau d’autres êtres humains ?
Faites-vous des câlins aux autres ?
Faites-vous des câlins aux arbres ?
Pratiquez-vous une forme de méditation ?
Vous faites-vous plaisir ?
Savez-vous vous ouvrir à l’amour que vous êtes ou bien faites-vous encore partie de ceux qui humilient ce concept pour protéger votre « dignité » ?
La Souveraineté c’est quitter le monde du doute, du bien et du mal, de la peur, du devoir, des règles rigides, et entrer dans le monde de la célébration de soi et de la vie, et donc aussi de ses propres limites. C’est honorer son propre « oui » ET son propre « non » et pas celui d’une autorité extérieure. C’est donner à son propre enfant intérieur apeuré la sécurité qu’il pense obtenir en obéissant aux autres. C’est construire son royaume intérieur, sa confiance qu’on est capable de tout endurer, et que tout est là pour soi, en soi. C’est savoir qu’on a toujours le choix soit de donner son pouvoir au monde extérieur en résistant sa propre nature, soit de reprendre son pouvoir en s’abandonnant à sa propre confiance.
La Liberté ne peut exister qu’avec la Souveraineté.
Rafaëlle Cohen.
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